Interview de notre oenologue Tutosaure : Mickael Loreau
Mickael Loreau est notre spécialiste du vin, découvrez le à travers 7 questions sur son métier et sa passion.
Rencontrez le en face à face à travers notre Tuto oenologie, et, à l’occasion du Beaujolais nouveau, brillez auprès de vos amis !
Peux-tu te présenter en quelques mots!?
En quelques mots je dirais que suis un grand passionné de vin, dégustateur chevronné parcourant les régions viticoles et enfin entrepreneur dans le tourisme viticole avec mon site vinizos.com.
En quoi consiste ton métier?
C’est un métier mais c’est surtout une passion. Et ce qu’il y a de fantastique avec une passion c’est qu’elle se transmet facilement, elle est très communicative et ce d’autant plus que le vin se partage à plusieurs. Apprendre à connaître et reconnaitre un vin, comprendre pourquoi on l’aime ou pas, savoir associer mets et vins, ce sont autant de compétences que je transmets avec plaisir.
Comment comptes-tu l’enseigner?
Dans la bonne humeur avant tout ! J’apprécie particulièrement le partage des sensations entre les dégustateurs, débattre du vin. La dégustation est un art très subjectif et chacun a des sensations différentes. Mon rôle consiste à la fois à encourager les perceptions individuelles (et chacun a ses mots et les arômes qu’il connait) tout en les intégrant dans certaines dimensions plus objectives du vin telles que l’acidité, les tannins, la longueur en bouche, etc.
Que t’évoque le beaujolais nouveau?
Contrairement à beaucoup de gens qui ont un a priori négatif sur le Beaujolais Nouveau, je n’hésite pas à dire haut et fort qu’il y a des très bons Beaujolais et même quelques très bons Beaujolais Nouveaux ! Le Beaujolais Nouveau m’évoque avant tout le raisin fraichement vendangé, le goût du fruit, son croquant, le côté gouleyant de ce vin de type « primeur » (c’est-à-dire un vin jeune destiné à être consommé seulement quelques mois après la vendange).
Comment et quand ta passion est née ?
Je ne viens pas d’une famille de vignerons et j’ai commencé à m’intéresser au vin vers vingt ans. Arrivé en Ecole de Commerce j’ai pu assister à des dégustations grâce au Club d’œnologie et la richesse sensorielle et culturelle du vin m’a très vite passionnée.
Comment ressens tu ton métier en France, sa place, sa mise en lumière?
Plus largement que mon métier je dirais que le vin retrouve ces temps-ci en France un petit peu de l’aura qu’il avait il y a encore un demi-siècle avec une place bien sûr différente. Le vin n’est plus un aliment, il est devenu une boisson plus « exceptionnelle », un luxe parfois. La qualité du vin français a beaucoup progressé et la jeune génération dont je fais partie s’y intéresse de plus en plus notamment pour le côté « terroir ».
Un petit mot pour Tutos’Me?
Tutos’Me est non seulement une excellente idée mais elle est portée par une équipe de grand talent, et c’est cela qui fera votre succès !